Il est conseillé d’accorder son piano tous les ans.
En effet, les tensions des cordes du piano, et donc la hauteur des sons, changent en fonction des variations de la température et de l’hygrométrie.
Accordeur de pianos sur Toulouse
Jean-Pierre Rouquette, accordeur de piano sur Toulouse, s’occupe notamment de l’entretien de pianos du Conservatoire National de Toulouse et de l’accord de pianos pour des particuliers de Toulouse et sa région.
Accord piano sur Toulouse Prix de l’accord piano : c’est un forfait de 97 € TTC Ce forfait comprend : – Le déplacement (agglomération Grand Toulouse) – L’accord du piano au diapason LA 440 Hertz (norme actuelle) – Les petits dépannages et réglages courants. – La TVA à 20 % soit 15.67 € Les délais : généralement sous huit jours. Pourquoi le piano se désaccorde t-il ? Chaque corde d’un piano est tendue à prés de 80 kg. Sur un piano de 230 cordes, la tension totale est prés de 18 tonnes. Le cadre en fonte supporte cette tension. La corde est accrochée d’un coté sur une pointe en fer fixée sur le cadre, et à l’autre extrémité sur une cheville plantée fermement dans du bois. Ce qui permet à l’accordeur de piano de régler minutieusement sa tension par rotation à l’aide de la clef d’accord. Si la tension de la corde varie, alors la hauteur de son de cette corde change. Les cordes comme le cadre réagissent aux variations de températures (dilatations, rétractions). Les tensions des cordes varient : le piano se désaccorde. Les cordes appuient sur la table d’harmonie (plusieurs centaines de kg) par l’intermédiaire du chevalet. La table d’harmonie est une fine planche d’épicéa massif, presque aussi grande que le piano. Elle est légèrement bombée pour mieux résister à la pression des cordes (charge). Lorsque l’humidité de l’air augmente, le table d’harmonie gonfle et pousse sur les cordes. Inversement, si l’air devient plus sec, la table se rétracte et la tension des cordes chute. C’est la principale cause du désaccordage des pianos. D’autre raisons : – les chevilles peuvent tourner seules sous la force de traction des cordes. Un remplacement des chevilles (augmentation de leur diamètre) peut être nécessaire, voire le remplacement du bois qui les maintient (sommier). – Difficultés de l’accordeur de pianos à équilibrer les tensions sur toutes les portions de la corde : frottements du feutre de sommier, contre sillet, sillet, agrafes, pointes de chevalets, oxydations des cordes… – les cordes en métal ont tendance à se relâcher un peu lors d’une augmentation importante de leur tension. (Cordes très détendues ou cordes neuves). Il est alors nécessaire de refaire l’accord peu de temps après. Comment s’accorde un piano ? L’accord d’un piano s’effectue à l’aide d’une clef d’accord qui s’adapte sur la cheville. L’accordeur de piano joue sur la tension de la corde pour ajuster sa hauteur. La justesse est obtenue par comparaison entre notes. (l’oreille « absolue » n’est pas suffisamment précise pour accorder les pianos). La première note, qui va servir de référence est donnée par le diapason, sa hauteur (fréquence) est 440 hertz par seconde pour le LA 3. Cette hauteur est arbitraire et présente l’intérêt de définir, pour tous les instruments, une même note de références afin de pouvoir jouer tous ensemble. L’écoute simultanée du diapason et du LA du piano ne doit faire entendre aucun « battement » (vibrations, pulsations, ondulations) dans le son. Par exemple : si j’entend 3 battements par seconde, c’est que je suis en décalage de trois hertz par rapport à mon diapason. En tendant ou détendant légèrement la corde du piano, ce battement va ralentir ou accélérer. L’accordeur de piano ne se fie qu’à ce phénomène acoustique pour accorder le piano. Le nombre de division dans une octave et les intervalles entre les notes sont choisis en fonction des époques et des cultures. Actuellement, en occident, le système d’accord à octave juste et à 12 demi-tons égaux est le plus communément employé. Il a l’avantage d’avoir des octaves justes (sans battements) et de permettre de transposer dans toutes les tonalités sans problèmes. Son inconvénient : tous les intervalles à l’intérieur de l’octave ont des battements ; donc faux par rapport à la justesse « naturelle » qui serait sans battements…